Un grand bravo à tous et mention spéciale pour Maiwenn, c'est super d'avoir bouclé une manche dans ce chantier. Et pas de regrets pour les autres manches, il vaut mieux une Maiwenn entière qui a fait une manche qu'une Maiwenn cassée!! et ça vaut pour les gars aussi.

Tout semblait assez dingue dans ces histoires que vous nous racontez, mais un truc super dingue qu'on voit sur les vidéos c'est la ligne de départ avec ce bateau qui fonce à donf devant les planchistes, ça doit être facile de se le prendre pleine balle.

(Déjà que je suis capable de rentrer dans un bateau au mouillage sur la ligne de départ avec à peine 1 noeud de vent au risque d'assommer un JP qui n'avait rien fait de mal, avec 60 noeuds et un bateau qui nous fonce dessus j'aurais fait carton plein. En même temps ça n'arrive qu'à ceux qui sont devant donc je suis tranquille!)

Une photo de la bande de jeunes WSB22 en goguette.

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le mec en capuche, on dirait un psychopathe ...

Il faisait si froid que ça ?!?

Citation :

mais c'en est un aussi!... il arrête pas de parler de Patrick (c qui ce Patrick?...), qu'il va la faire fumer (sa Patrick?), de pleins de trucs chelous que le commun des mortels est bien incapable de comprendre.

C'est çà Gruissan, tu te retrouves qu'avec une bande de psychopathes comme toi qui parlent une langue que tu ne rencontres en temps normal que sur des zones retirées de la civilisation, et rien que çà, c'est énorme.

On a quand même été capables de parler de planche toute la semaine du matin au soir, voyages A/R compris. Et partout autour de toi, çà ne parle que de çà. Le pire, c'est qu'on ne s'en lasse même pas...

Merci, super images!

Vidéo Défi Wind: 1200 windsurfeurs vs la Tram'Publié le 23 mai 2015
Du 14 au 17 mai derniers, 1200 windsurfeurs ont marqué l'histoire à Gruissan (11) en prenant part à la plus grande course de l'histoire du windsurf moderne, et sans doute aussi la plus difficile. La fameuse Tramontane ne leur a pas rendu la tâche facile en soufflant régulièrement au dessus de 50 noeuds. Après plus de 100 km de lutte contre un nombre record d'adversaires, mais avant tout aussi contre eux même pour terminer les manches, seuls 862 défieurs ont été en mesure de boucler au moins une fois le parcours. Après quatre jours particulièrement intenses, Pierre et Marion Mortefon ont remporté la compétition devant les plus grands noms du windsurf des 20 dernières années. Mais plus qu'une compétition ou qu'un challenge, le Défi Wind reste avant tout un grand moment de partage entre pros et amateurs qui se retrouvent chaque année depuis 15 ans autour de leur passion commune. Voici le second clip vidéo de cette quinzième édition historique. Et puisqu'il est impossible de se lasser de telles images, la vidéo complète arrive très bientôt ! N'hésitez pas, likez et partagez ces incroyables images si vous aimez le windsurf et le Défi Wind autant que nous!!
https://vimeo.com/128664596

Merci Paulo ! Super de revivre le défi à la maison bien loin des 50nds journalier ;)

Petite collision a 2:58 avec Mr Pelleau ^^

Salut,
Je n’avais pas pris le temps de faire un petit bilan des autres jours et de la participation globale, voilà donc une petite tartine, à lire par ceux qui n’en n’ont pas déjà raz le bol.

2eme jour:
Parti le matin pour ne pas y aller car le vent est annoncé encore plus fort que la veille où je me suis bien fait cueillir à froid (et franchement calmé), je décide finalement d'y aller 15min après le lancement de la procédure, après avoir bien regardé le plan d'eau qui a l’air plus gérable que la veille. Départ en 4.0 donc, bien mulée ce coup-ci. La voile est beaucoup mieux réglée que la veille et le parcours est raccourci à 2 tours jusqu'à l'ayrolle. Du coup, çà passe. Pas trop de plaisir quand même, le vent reste ultra fort et le plan d'eau bien défoncé.

3eme jour:
Départ pour une manche le matin en 4.0. C'est moins fort que prévu mais çà reste très fort et çà sera finalement la manche avec le plus de vent. Je commence à m'habituer à la 4m et je fais du rase motte de la plage. Plus de plaisir du coup, çà glisse bien. 317 sur cette manche.
La manche de l'aprem sera annulée 30min après le lancement de la procédure de départ, trop de vent. 68nd relevé à l'ayrolles.

4eme jour:
Dernière manche, en 4.5 ce coup-ci. Le vent est un tout petit peu moins fort et annoncé faiblissant (çà ne sera pas du tout le cas, plutôt le contraire). Beaucoup de monde à l'eau pour cette dernière manche, un gros niveau. Départ correct, disons que je me fais moins scotché que d'habitude, en milieu de ligne. Je me prends la catapulte de ma vie lancé pleine balle pas très loin de la plage (surement pas vu venir une grosse claque), je mets bien 1 ou 2 minutes à repartir, respiration coupée. Manche bouclée, 40km, la plus plaisante du WE


Au final, ce que je retiens de cette édition 2015:

- on n’est vraiment pas habitué à des conditions comme çà et je ne vois pas bien comment on pourrait s’y entrainer ici. Ca n’empêche que c’est très formateur et on touche vraiment aux limites de ce qu’on est capable de faire, et finalement c’est aussi ça qu’on vient chercher et que beaucoup de personnes viennent chercher sur le défi, bien au-delà de la place sur une manche ou au général. Pour beaucoup, le Défi, c’est déjà un Défi personnel, et çà c’est top, que çà reste comme çà.
Cette année, j’ai vraiment plus appréhendé cette notion de défi personnel à me faire bien calmé dès la 1ere manche. L’année dernière, seule une manche avait vraiment été compliquée, là c’était toutes les manches.

- pour le départ, c’est clair que c’est au plus proche de la bouée sous le vent que çà se passe si on ne veut pas se faire tanker. Par contre, il faut bien s’imaginer les conditions : on ne fait déjà pas trop les malins à se lancer avec une 4.0 sachant qu’on est déjà à la rue à la plage des chalets et qu’on va facile se prendre une force de plus une fois la digue passée (et encore plus à l’ayrolles et à port la nouvelle). C’est vraiment impressionnant. Du coup, je dois bien avouer qu’on se la joue petite nouille à prendre le départ pas trop loin (la ligne de départ fait 900m de long quand même, çà fait que la bouée sous le vent est à plus d’une borne de la plage). Quand on se demande déjà comment on va tenir dehors, c’est un peu tendu de se dire qu’on va perdre 1km au vent dès le départ. Franchement, c’est sacrément couillu d’aller prendre le départ là-bas. Chapeau à ceux qui le font, notamment notre intrépide Maxime qui a pris des départs de taré aux 1eres manches. Vraiment peur de rien celui-là !

- dans tous les cas, même si j’ai pris un peu moins de plaisir cette année que l’année dernière, c’est une super semaine à passer entre accros. Spécialement cette année avec notre petite bande du 22. On s’est bien fait plaisir, on a bien vécu, c’était vraiment cool. Merci à toute la bande pour cette semaine.

Remerciement particulier à Pierre pour le prêt de la 4.0 sans laquelle je n’aurai pas fait grand-chose cette année ;) elle n’aura jamais navigué autant de jours d’affilés.

Manu

Merci pour toutes les infos de part et d'autre; ça fait rêver et voyager!

Cela fait un peu plus de trente ans que je fais du windsurf; Sans être blasé, je pensais avoir vécu tout ce que cette passion pouvait apporter....

Mais là.....C'est vraiment une autre dimension, certainement amplifiée par les particularités de cette édition 2015!
C'est à vivre absolument une fois dans sa vie de windsurfer. Il n'y a rien de comparable ou qui de près ou de loin peut s'en approcher...

Comme beaucoup, pour ma première participation, je me suis fais cueillir à froid le premier jour. Cela ne s'improvise pas, demande des réglages et une préparation spécifique. A peu près incompatible avec une pratique en Bretagne...C'est aussi ce qui fait le côté unique de cette épreuve. On est pas du tout préparé à naviguer en flotte (Au minimum à plus de 500)dans 35 à 50 nœuds de vent.
Au fil des journées de courses, on commence à comprendre comment ça marche.
Même des TOPS Riders se sont passés à côté de ce défi 2015.

Le vent est très fort, mais le plan d'eau reste très gérable. Pour figurer dans un classement très honorable (Top 150), tout se passe dans les 5 premières minutes de course. Le départ est encore plus capital que dans une autre régate. Et il faut avoir une très bonne speed sur les 2/3 premiers kilomètres....On peut perdre 200 places sur les 2 premiers kilomètres....Tout va très, très vite avec un grand nombre de gars qui avionnent comme des malades. On ne peut pas être sur la défensive malgré le vent fort, la meute et le clapot.

Je pense qu'il faudrait faire au moins 2 à 3 défis pour appréhender convenablement cette "chose". Je partage bien la synthèse de Manu.

Je recommande fortement! Cela nous change vraiment de notre quotidien, c'est très fort en émotion et l'on revient chargé de souvenirs pour au moins pour 1 an!

Jean-Marie