je préfère celle là Pour le report OK, mais les journées sont denses pour l'instant. Début des hostilités vendredi.

1re journée de vent, deux manches de lancées, 805 personnes sur la ligne.

Manche 1 : vent 20/25 nœuds à gruissan un peu + de 30 à port la nouvelle annoncé au briefing.

Départ en 114 et 7.0 choix judicieux pour prendre le départ, sauf que dès le milieu du 1^er bord, le vent prend 10 nœuds. 40 km bien difficiles qui mettent à contribution les équipes de sécurité pour s’occuper des abondons et des casses. Un tier des participants  sont classés DNF. Je finis 430 bien « cuit »

Manche 2, départ tardif 16h, car les sécu n’en finissent pas de faire des rotations pour récupérer les abandons.

Parcours réduit, un seul aller retour en 102 et 6,3 bon choix pour les 30/35 nœuds du parcours si l’on ne tient pas compte des grosses molles à la bouée de port la nouvelle et sur la ligne d’arrivée. Passage de la ligne assez rock and roll avec un barrage d’une trentaine de planches dans l’eau. Pas encore le resultat de cette manche.

Manche 3 : 20/25 sur gruissan, 25/30 plus rafales sur port la nouvelle. Départ en 102 et 6.3. Départ dans le dernier tier suite à une collision frontale avec un gamin qui jibe sans regarder où il va. Le nez de la 102 a servi d’amortisseur. Le temps de se replacer c’est trop tard pour être au bon endroit. J’ai une bonne vitesse mais les lignes de harnais ont du bouger dans le choc – trop de main avant. Ca va très vite et à chaque dépassement j’ai un peu la trouille car je ne comprend pas toujours ce que veut faire le rattrapé. Arrivé la port la nouvelle, je m’arrête le long de la plage, 1 – pour laisser passer la flotte, 2 – pour récupérer et régler ce p….n de bout. 2^e bord beaucoup moins de monde à rattraper et on peut se lâcher un peu. 3^e bord, le vent a pris 5 nœuds, les 2/3 du bord en mode chicken strap – El Bru ma dépasse avec son zod, il doit bien se marrer - le dernier tier est vide de monde et le plan d’eau est enfin praticable, je met enfin le pied arrière dans le strap et roule ma poule. Dermier bord, près un peu technique et chahuté mais ça le fait. C’est enfin du plaisir jusqu’à la ligne.

Manche 4 : 25/30, je n’ai pas récupéré pendant la pause … Je tente de me placer sur la ligne mais ça ne va pas le faire en mode course. Je rentre, abandon. Ca sera certainement ma discard

Pour les départs milieu de ligne, mi distance de quoi se lancer mais j'ai mal gérer le problème des déventes. Et puis toujours cette trouille d'enplafoner quelqu'un ... à 30 noeuds ca fait mal.

Dernier jour, temps couvert, plafond bas et peu de vent. Apparemment peu engageant mais l’on voit au loin les Pyrénées et la couche nuageuse se déplace lentement vers la mer. Une petite pluie bretonne – passager clandestin sûrement – vient annuler le peu de vent présent et puis s’en va. Ca va le faire dès que la couche nuageuse aura dégagée. Et ça l’a fait ; 30 nœuds +/-2 moyen sur l’ensemble du parcours. Rafales entre 35/40.

Manche 5 (la dernière de 2013) : Dès le départ je grée 5.9 et je m’y tiens. Des instants de doutes et de solitudes lorsque je vois d’autres défieurs sortir 6.3 voire 7.0. On verra. Petite modif du jour, le spectacle se passe plage des chalets. Le spectacle c’est le départ. Le plan d’eau est déventé sur 150 m c’est rafaleux. Je pars à l’eau avec la 102 – non JP pas le nez – et malgré un lancement difficile j’arrive à rejoindre la zone des 500m où le vent est bien établi. Quelques bords pour me régler. Centrage des bouts de harnais, position du pied de mat pour un équilibre AV/AR confort. Je m’aligne enfin sur la zone de lancement, bas de ligne, 4mn, j’ai pris de la marge 1000 m c’était sans compter sur une p…n de molle qui me scotche. Je passe la ligne avec 15 s de retard mais au taquer et c’est parti pour 40 bornes. Je suis bas sur la zone de nav (vers le large) mais l’angle est correct pour faire la bouée. Ca glisse bien sans être dans la rouge 5.9 oblige et je ne subit pas trop les autres – un bon départ ça aide. Premier jibe – je croisse Nico W qui repart - c’est l’hécatombe, un tapis de voile et de corps qu’il faut éviter. Je cherche un passage sans être très serein et le fini par me jeter à l’eau. Brutal mais ça permet de ne pas perdre trop de temps. Retour vers Gruissan, je reste au large pour prendre un peu de vitesse et caper en paix. Bouée de Gruissan moins de corps et de voile, je prends large et sans être académique je jibe en restant sur la planche. Rebelote vers port la nouvelle, je suis remonté trop vite vers la plage et passé l’Ayrolle je n’arrive plus à abattre. J’en chie – après une nuit de route à y réfléchir je devais relâcher à l’écoute pour creuser la voile et gagner en angle – pas lucide la preuve en est qu’un mec me coupe la route, me gueule dessus, je ne sais pas d’où il sortait. Un mètre de marge. Jibe, ça passe, ouf. Dernier bord faut caper, caper, caper et rien n’y fait je suis toujours trop bas. Contre bord certainement obligatoire pour faire la ligne. Et bien NON ! Merci la petite adonnante qui me replace dans l’axe de la ligne. Je passe juste au dessus de la bouée pour la première porte, un peu plus de marge sur la deuxième. C’est fini, j’ai perdu le planning deux fois, pompé une fois en réussissant à le conserver. 5.9 c’était confort mais pas optimum. Manche de 264 je suis content – il m’en faut peu, je sais .

Bilan 344 au général : M1-429 / M2-323 / M3-360 / M4-repos / M5-264