Petit joueur ce midi. Pas eu le courage de me mettre à l'eau sous cette pluie. Ceci dit roma et thelaurent avaient l'air d'apprécier .

Pour roma, après relecture je me suis planté de 10mn (13h27 au lieu de 13h17) pour les 5.50m de hauteur d'eau. Ce qui fait quand même 20mn de décalage par rapport à ton appli. Tu peux me rappeller le nom de ton appli stp ?

Merci Freddy pour les photos.

Bonne nav -47 bornes quand même- malgré un vent irrégulier, une latte tubulaire cassée (3e en partant du haut) et un gant mappa dans l'aileron lors d'un départ au large à la chasse au freddy.

Le jibe dans la grosse houle c'est pas encore ça mais le retour pleine balle était vraiment sympa.

Doigts bien gelés en à peine quinze minutes de nav, dure de retablir la circulation.

Merci à Alliance Bretagne pour le prêt du matos (planche et aileron).

Pilote : 1.75 m / 98 kg

Date : 15/12/2015

Planche : Elix/XS-V1 239x57 85 l

Voile : Maui Sails TR5 - 6.3 - mât Maui Sails 430 75%

Aileron : VMax3-31

Lieu : Brest ; Moulin Blanc (trace)

Vent : SSO (200) ; 18 nœuds moyen ; rafales à 33/35 nœuds (relevés)

Mesures (cm) : tout à partir de l'arrière ou du bas de la rallonge s'il y a lieu.

PDM : 130 puis 129

Strap AR : rang unique : insert n° 2/3 (AV et AR)

Strap AV : rang externe : insert n° 2/3 (AV et AR)

Stance : 42 cm environ.

Test de la XS qui pourrait se substituer à une Manta 61 de 2012 (J'ai déjà dit ça de la S).

Moins de 210° au moulin blanc c'est prendre le risque d'un vent irrégulier en force/direction. Ce fût le cas mais pour tester un flotteur de 85 l, mieux vaut avoir du monde autour sait-on jamais.

Le bilan de flottabilité est négatif 85 l d'un côté, 100 kg + le gréement de l'autre. Agréablement surpris, si le waterstart fonctionne alors je flotte en avançant avec les pieds bien mouillés. C'est rassurant, 20 nd en limite basse, pour se positionner sur le plan d'eau. Tire veille même pas en rêve.

Je vent décide enfin de nous rejoindre. Départ planning comme sur les autres, petite abattée et s'est parti. Les straps se chaussent facilement et le stance légèrement supérieur n'est pas gênant. Quelques bords avec le pied de mât à 130. La planche est bien calée sur l'aileron mais très mal équilibrée dans les déventes. Passage à 129, meilleur équilibre longitudinal, moins de touchettes. Dans les trous d'air j'arrive à conserver un peu de pression de l'aileron pour maintenir le planning.

Virement de bord : Plouf ! sans commentaire.

Jibe : La planche accélère facilement à l'abattée, bonne vitesse pour engager le jibe et ça passe.

Perfs : rien d'extraordinaire compte tenu de l'irrégularité du vent, Vmax 28.9 et V500 27.45 (-5%)

Vivement la prochaine.

Pour JLA

Bilan Sud, le vrai, pas celui du finistère.

Le Nord, au dessus de la Loire quoi.

Bon, la fin d'année arrive, il est peut être temps de faire le bilan de presque une année de nav avec la Elix/S. Pour mémoire les mensurations de la belle sont 100 l / 239 x 63 / OFO 44.

En presque un an 688 km de nav sur 3 familles de spots, méditerranée (Gruissan, PLN), la rade de Brest (nord et sud), la Manche (saint-pabu du 29, Trébeurden, l’île grande). A ma grande déception pas eu l'occasion de la sortir sur Carnac.

Trois choses à retenir pour cette planche : flottabilité, capacité à faire du près, confort.

• Flottabilité : 100 l réels ; avec 100 kg auxquels il faut rajouter gréement et accessoires, aucun problème. Je me suis toujours senti en sécurité. Un petit 20 nd - réel - doit quand même être présent pour avancer sans se mouiller les chevilles.
• Upwind : Ce n’est pas mon allure de prédilection. Sur les spots de la Manche aucun problème pour rejoindre la zone de jeu qui, très souvent, est au vent de la mise à l’eau. En comparaison c’est moins simple avec la M-V1.
• Confort : Carène assez tendue construite avec un double concave se terminant par un V se qui pour mon ressenti lui confère ce confort que le plan d’eau soit plat, chahuté ou proche de la tôle ondulée comme c’est le cas du côté de Trébeurden. Elle survole le plan d’eau sans broncher. L’équilibre des volumes permet de réaliser empannage et virement de bords sans soucis. Le jibe au cordeau.

Bilan structurel : On a affaire à une construction High Tech, c'est rigide et ça se ressent en nav. Lorsque la carène tape le dentier vous le fait savoir et pour autant, plus ça va vite plus la planche est douce. Carène et zones d’appui des pieds sont intacts après une année de nav. Mes précédentes montures ne peuvent pas en dire autant. Lors des séjours dans le Sud, le carbone apparant n'a pas été génant, la vis de décompression ouverte. Petite modif, j'ai monté les straps avec des anti-twist Nautix, c'est assez efficace mas on doit pouvoir faire mieux. Déception côté pads qui se décollent malheureusement sur les trois modèles. La colle néoprène en aérosol n’a pas résolu mon problème.

Réglages Rider : 100 kg Strap AR : rang unique : insert n° 2/3 (AV et AR) Strap AV : rang externe : insert n° 2/3 (AV et AR) Stance : 40 cm environ et j’ai fini par m’habituer à l’angle des straps avant. PDM : 130.5 de l’arrière quelque soit l’aileron ou la voile.

Perfs J’ai utilisé des voiles de 5.5, 6.3, 7.0 et 7,6. La 7.6 me semble trop grande et écrase le flotteur. Je n’est pas persisté dans cette voie. Quand à la 5.5 qui reste une voile très performante m’a semblé trop petite pour la planche, je la préfère sur la manta 61. Au final la combinaison 6.3 ou 7.0 fonctionne à merveille. J’ai aussi testé une Fluido 7.2 hancrafted mais j’en parlerai plus précisément en dédiant un post à la voile. En ailerons, des essais plus ou moins heureux. Le HiWind-35 est un aileron passe partout très sécurisant, pas de décrochement intempestif du moment qu’il subit un appui vertical. Comportement à l’identique que se soit en rade de Brest qu’à Gruissan. Le HiWind-37 s’est révélé trop grand - encombrant - et moins performant que le S1-37 qui est une bonne surprise en 7.0. Le Rhino-35 semble prometteur, sain sur l’ensemble des allures, à creuser.

Le tableau ci-dessous présente par spots – plus facile d’imaginer les conditions de plan d’eau - les Vmax et V500 par combinaison de voile et d’aileron. A chacun de se faire une idée.

En performance globale, la planche possède un réel potentiel que je ne sais pas toujours exploiter correctement, surtout au regard de ce qu’Avida arrive à faire avec. Pour conclure je continu avec.